Fête de l’indépendance d’Amérique Centrale : direction le Guatemala avec la belle Michelle


Fête de l’indépendance d’Amérique Centrale : direction le Guatemala avec la belle Michelle

Feliz fiesta de la independencia ! Ce 15 septembre, c’est la fête de l’Indépendance de l’Amérique Centrale et donc du Guatemala, de l’Honduras, du Nicaragua, du Salvador et du Costa Rica. Aujourd’hui, avec Michelle, ancienne animatrice CAPSAO, on part fêter la fête nationale au Guatemala. Récit. 

« Cette année est particulière car c’est le bicentenaire de l’indépendance. Mais à cause du covid, au Guatemala, les festivités sont restreintes et il y aura seulement l’allumage de l’emblématique flamme, située à l’intérieur du palais national, pour symboliser la paix. La fête continue le soir, avec l’orchestre national au théâtre national où il joue la célèbre chanson « Luna de xelaju » », raconte Michelle, en direct du studio de CAPSAO. 

Des étoiles dans les yeux, Michelle continue son récit remplie de beaux souvenirs. Et oui, car le pays qu’on appelle « Le pays de l’éternel printemps », Michelle l’a quitté il y a 10 ans. C’est au Guatemala qu’elle rencontre Pierre, un français d’Annecy, dont elle tombe amoureuse. Elle décide de le suivre en France pour y poursuivre ses études.  Michelle a toute sa famille au Guatemala et vit seule en France. Depuis, elle a un peu perdu ses habitudes, « car il y a peu de guatémaltèques à Lyon. Ça me manque de fêter la fête nationale, c’est quand même chouette de voir tous ces défilés qui symbolisent l’indépendance, et c’est le moment de rappeler qu’il faut rester unis malgré notre passé coloniale ». 

Ce qui lui manque beaucoup aussi ce sont les traditions culinaires. L’eau a la bouche, elle énumère les mets qu’ils ont l’habitude de déguster ce jour-là. « On cuisine des plats typiques comme le kak’ik (en langue q’eqchi, une langue autochtone) ce sont des soupes, ragoûts au poulet et aux légumes, des tamales, des chaussons de maïs fourrés et cuits à la vapeur entourés d’une feuille de bananiers et des tostadas, une tortilla fourrés et frites, très croustillants, comme si c’était un gros nacho ». 

Et Michelle, raconte nous les marchés de rue ! « Il n’y a pas de food truck mais des chariots que les habitants poussent et on peut acheter par exemple de l’Atol, une boisson chaude à base de maïs, très épaisse, qui peut être aromatisée, c’est un peu votre chocolat chaud chez vous ». 

Ce qu’elle adore également, c’est le côté festif, le folklore. « Dans les régions reculées, la tradition est de défiler en habits traditionnels de leur région et les hommes portent des masques en bois qui symbolisent soit des colons espagnols, (ce qui fait du sens pour symboliser la fin de l’autorité espagnole) soit des animaux comme le jaguar, un animal très important dans la civilisation maya. » Le soir, à la nuit tombée, ils se déguisent en « torito », petit taureau, et ils dansent avec des pétards dans le dos, allumés bien sûr pour encore plus de spectacle.